20 Août 2016
Encore une grande journée de ces vacances Australiennes, la Mereenie Loop entre Alice Springs et King’s Canyon. Et pas mal de travail en perspective pour moi avec presque 400km à conduire, dont 160km sur piste non-asphaltée. Heureusement que l’on peut rouler jusqu’à 110km/h sur les routes de l’Outback.
Départ matinal d’Alice Springs donc, à 7h00. En l’absence de restaurant au niveau du motel, nous nous rabattons sur le Mac Do local, ouvert 24/24 qui sert des burgers aux œufs et bacon le matin…
Puis on attaque la fameuse Larapinta Drive, qui marque le début du Great Centre Way. Nous ne ferons pas tous les stops en route, car il faut être à King’s Canyon suffisamment longtemps avant la tombée de la nuit, et je ne sais pas encore combien de temps je mettrai sur la piste. Pourquoi cette contrainte horaire ? Parce que les animaux sauvages deviennent très actifs à partir du crépuscule (cf. l’article sur Kangaroo Island), que je n’ai pas envie de voir traverser un kangourou juste devant moi au dernier moment, et que de toutes façons le loueur de voiture n’assure pas les accidents avec des animaux entre le crépuscule et l’aube.
On commence par s’arrêter à Stanley Chasm, très belle fissure verticale dans la chaine montagneuse. Il faut payer un droit d’entrée de $15 (Dollars Australiens, bien sûr), c’est le seul endroit où l’on nous fera payer quelque chose pour visiter. Il est tôt, très tôt même, et les seules personnes sur place sont les randonneurs empruntant le Larapinta trail (10j de rando) qui viennent de camper sur place.
Puis arrive l’intersection avec Namatjira Drive, que nous suivrons en laissant Larapinta Drive partir tout droit. Nous retrouverons Larapinta Drive plus loin à la fin de la section goudronnée.
Continuation sur Ellery Creek et son waterhole, piscine d’eau naturelle au débouché d’une autre gorge. On peut se baigner si l’on veut mais l’eau est plutôt froide.
Autre waterhole un peu plus loin, Ormiston Gorge, site magnifique où quelques courageux iront faire trempette.
Nous continuons sur Glen Helen, pour y déjeuner et visiter encore une autre gorge. La salade à la viande de Kangourou d’Isa est excellente, et nous avons en prime sur l’écran télé de la salle à manger la demi-finale de basket féminin France-Canada (les Françaises l’emporteront de peu). Des promenades en hélico sont proposées à des tarifs relativement raisonnables, mais Isa a peur d’être malade en hélico.
Nous quitterons finalement Glen Helen vers 13h30, pour faire les 70 derniers km de route goudronnée avant d’attaquer la piste. Il n’y a vraiment pas grand monde sur la route, je pense qu’il y a eu parfois plus d’un quart d’heure entre 2 croisements avec des véhicules arrivant en face.
Avant de quitter la route goudronnée, détour par Goose Buffs, cratère météoritique dont la route d’accès me fera un bon échauffement à ce qui suivra. Par contre l’intérieur du cratère est assez décevant, sauf si l’on veut randonner dans le cratère, ce que nous n’avons pas fait.
Ca y est, nous retrouvons Larapinta Drive, fin du goudron et début du test de conduite grandeur nature. Je passe en mode 4x4 et c’est parti pour trouver une vitesse acceptable sur la tôle ondulée (70-90 km/h) tout en faisant gaffe aux ornières, nids de poule, radiers (franchissements de ruisseaux à sec), parties ensablées et le tutti quanti. C’est un vrai test de concentration pour moi qui va durer un peu plus de 2 heures, ou je vais dépasser, me faire dépasser et croiser pas mal de monde en face.
Le plus difficile est le contrôle de la direction quand on « surfe » sur la tôle ondulée, le volant réagit assez lentement au début, puis c’est bon la voiture commence à tourner. Il ne faut surtout pas être brusque dans ses mouvements. Heureusement que les 4 roues motrices aident, en 2 roues motrices ça serait vraiment sportif.
Tout se passe très bien même si une ou deux fois ça « tape » un peu. Les 20 premiers et 20 derniers km sont très roulants, et mis à part la tôle ondulée, ne posent aucun problème. Par contre la section centrale n’est pas toujours facile à gérer. Les ornières dans le sable et les nids de poule sont le risque principal.
Je suis quand même content de retrouver le goudron a l’approche de King’s Canyon resort, ou nous arrivons vers 17h. Le soleil ne se couche qu’à 18h20 donc il restait de la marge, mais sur la fin les ombres s’allongeaient déjà bien et la lumière était en train de changer.
King’s Canyon Resort est presque un choc après cette zone si rustique, c’est un motel plutôt luxueux et assez pris d’assaut par les touristes. De plus ce n’est pas vraiment donné car nous sommes au milieu de nulle part. Je n’ai pas eu de connexion au réseau téléphonique depuis Alice Springs, et ce n’est pas à King’s Canyon que j’en trouverai… Pareil pour le wifi qui ne marchera pas à King’s Canyon. Il y en avait un peu à Glen Helen.
Nous contemplerons le coucher du soleil sur King’s Canyon une bière à la main (et un Coca pour Lucie) puis dînerons au restaurant du resort, pas vraiment donné et avec un service moyen, mais encore une fois, il n’y a rien autour…
Marqueur de profondeur pour quand la route est submergée. Il y en a un peu partout sur la route, mais nous sommes en saison sèche
Une institution Australienne, le BBQ... entièrement gratuit et alimenté en gaz (gracieusement offert)
J'ai pas mal galéré pour cet article, les connexions wifi sont soit cheres soit pas terribles a Cairns, donc je vous ecris depuis la terrasse du Mc Do local. Je rajouterai d'autres photos plus tard.